Patricia Fernandez débute le chant à Cannes, dans la classe de Suzanna Rosander. Très rapidement remarquée pour la chaleur et la qualité de son timbre et de son registre, elle intègre l’Ecole de l’Opéra National de Paris dans la classe de D. Dupleix. Elle brille notamment à de nombreuses reprises dans l’Opéra de Bizet Carmen, dont elle endosse le rôle de Mercedes puis le rôle-titre, Carmen. Elle chantera de nombreux opéras de Mozart et en particulier « Cosi fan tutte », (Dorabella).En chantant Rossini, elle s’illustre particulièrement dans le rôle-titre de « la Cenerentola », “Il barbieri di Sevilla” “Rosina”,dans « Le voyage à 
Reims»”Comtesse Melibéa ” et dans le rôle d’Isolier, dans « Le comte Ory ».
En musique française, elle est applaudie notamment dans Offenbach : « La Périchole », (rôle-titre), « Les contes d’Hoffmann » (Niclausse, Giulietta), « La vie parisienne » (Metella), ” La Belle Hélène” (rôle titre),”La Grande Duchesse”(rôle titre).Citons également ses succès dans « Pelléas et Mélisande » (rôle de Mélisande), dont sa performance fut particulièrement remarquée par le public et la critique nationale, «Les Saltimbanques » de Louis Ganne, dans l’oeuvre pour voix et orchestre d’Ernest Chausson intitulée « Poème de l’amour et de la mer », dans les Opéras de Ravel « L’heure espagnole »(rôle titre) et « L’enfant et les sortilèges », l’Opéra de Poulenc « Les Mamelles de Tirésias », « Louise » de Charpentier, le « Don Quichotte » et “Werther”de Massenet, etc.Madame Butterfly (Rôle de Suzuki) de Puccini, « Rigoletto » (Magdalena), « Falstaff » (rôle de Meg) et « La Traviata » (Flora) de Verdi, le rôle d’Adalgisa dans la « Norma » de Puccini, celui de Fidalma dans « Il Matrimonio Segreto » de Cimarosa, « la Sonnambula » de Bellini, font partie de son répertoire italien. Elle s’illustre également dans le répertoire de Manuel de Falla, « La vida breve », « L’amour sorcier », « El amor brujo », “el Retablo del Maese Pedro”,dans l’opéra « Owen Wingrave » de Benjamin Britten, dans « Elektra » de Strauss, « Jackie O » de Daugherty, « L’amour des trois oranges » de Prokofiev, « Rusalka » de Dvorak, etc.
Ses nombreuses productions l’ont amenée à travailler auprès de prestigieux metteurs en scène, comme Jérôme Savary, Nicolas Joel,Gilbert Deflo,Calixto Bieto,Frédéric Bélier-Garcia,Jean-François Vinciguerra, Francesca Zambello et de chefs d’orchestre comme Michel Plasson, Simon Bychkov, Sylvain Cambreling, Maximiliano Valdes, Alberto Zedda, Marc Soustrot,Alain Lombard etc. et aux côtés de chanteurs tels que Placido Domingo, Jean-Philippe Lafont, Béatrice Uria Monzon, Marcello Alvarez, Nora Amsellem, etc.Elle a ainsi joué sur la majorité des grandes scènes françaises : l’Opéra de Paris, l’Opéra- Comique, la salle Pleyel, le théâtre du Châtelet, le théâtre Marigny, le Capitole de Toulouse, le Festival d’Aix-en-Provence, le Festival de Saint Céré, les Opéra de Marseille, Montpellier, Strasbourg,Nancy, Metz, Caen, Avignon, Nice, Tours, Rennes, Vichy, Saint-Etienne, Massy,Limoges, Monte Carlo, etc. Sous l’égide de Eve Ruggieri, elle est invitée aux festivals d’Opéra d’Antibes, de Chartres et de Lacoste. A l’étranger, elle fut plébiscitée dans les théâtres de la Scala de Milan, le Massimo de Palerme, le Concertgebouw d’Amsterdam et dans les théâtres de villes telles que Dublin, Lübeck, Liège, Hong-Kong, Maastricht, Séville, New Delhi, Pékin, Baalbeck (dans le cadre des Chorégies d’Orange) etc.
Elle explore également les compositeurs contemporains, et chante notamment dans « La cantatrice chauve » (Madame Martin) de Ionesco, mis en musique par Riccardo Chailly, le rôle de Cebès dans «Le Dernier Jour de Socrate » de Graciane Finzi, le rôle d’Amélie dans «Le sabotage Amoureux» tiré du livre d’Amélie Nothomb et mis en musique par Andreas Schell, le rôle de Rosa dans «Il Postino » de Daniel Catan, etc.
Passionnée par la transmission d’un savoir-faire et d’un véritable patrimoine lyrique, elle est depuis 2011 professeur de chant au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Cannes.
« Pour guérir un malade, soulager des douleurs, tous les moyens sont bons pourvu qu’ils réussissent » *
